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Voyage de groupe à Jibacoa

Bonjour tout le monde

Je sais que plusieurs d’entre vous attendaient impatiemment mon article et croyez-moi, j’avais tout aussi hâte de venir l’écrire. Marie-Josée et moi avons passé la semaine avec huit autres passionnés de la randonnée palmée, dont Manon et Yves que l’on connaissait déjà et six nouvelles personnes que nous avons rencontrées sur place à Jibacoa. Nous étions donc au total 10 personnes qui selon moi, est le nombre parfait pour faire des randonnées palmées en groupe sans se nuire et pour que chacun puisse jeter un œil sur les autres facilement. Les gens étaient libres de faire de la plongée en apnée seuls ou avec le groupe; la seule règle à respecter est qui si vous êtes en randonnée palmée avec le groupe et que vous désirez quitter pour retourner sur la rive ou continuer en solo, vous devez aviser les autres personnes du groupe pour éviter que l’on vous cherche inutilement.

À titre informatif, tout au long de mon article, je fais référence à un endroit qu’on surnomme la piscine; il s’agit d’un endroit au milieu du récif qui est complètement dégagé, sans corail et où l’eau est bleue comme dans une piscine. Je fais aussi souvent référence à différents lieux sur le récif sans donner de détails comment s’y rendre, ceci afin de ne pas être redondant; chaque lieu ou endroit mentionné dans cet article a déjà été identifié clairement sur une carte dans un article précédent sur Jibacoa. 

Nous avons passé une semaine de rêve et fait des plongées merveilleuses. Nous avons rencontré des gens fantastiques avec qui nous nous sommes liés d’amitié. Ce fut une expérience inoubliable qu’on recommencerait demain matin sans hésiter une seconde. Voici comment c’est déroulée notre semaine :

Vendredi 15 novembre 2013

L’arrivée à l’aéroport a été quelque peu ardue, car en débarquant de l’avion, on nous a remis des cartes de déclaration douanière (pas la carte touristique, une autre carte) qu’on devait remplir avant de traverser la douane, donc tout le monde installé à terre ou sur les murs pour écrire dans la carte. Une fois traversé, on a attendu près de 45 minutes dans l’autobus avant de partir vers Jibacoa; semblerait qu’on attendait trois autres personnes qui ce sont jamais présentées. Je crois plutôt qu’ils étaient mêlés dans leurs affaires et préféraient attendre que l’aéroport se vide avant de partir pour être certain de n’oublier personne. Finalement, nous sommes partis seulement trois, dans un gros autobus pouvant contenir une cinquantaine de personnes.

Cette attente à l’aéroport a fait en sorte que nous sommes arrivés à l’hôtel Breeze’s Jibacoa vers 14 h 30. On a été accueillis chaleureusement par Sarah qui nous attendait avec son équipe. Sarah est charmante et s’est occupée de faire les réservations pour le groupe dans les restaurants à la carte et aussi nous trouver un moyen de transport sécuritaire pour notre excursion d’une journée à Playa Coral et Varadero. Merci beaucoup Sarah, pour ton excellent service et ton sourire accueillant; ce sont des gens comme toi qui font que le Breeze’s de Jibacoa continue de s’améliorer et que les gens veulent y revenir.

Tout de suite après avoir déposé nos valises, direction la plage pour analyser la condition de la mer et peut-être effectuer une première petite randonnée palmée, mais, c’était le drapeau rouge avec de bonnes vagues et un fort courant d’arrachement (ressac) à l’extrémité gauche de la piscine. On n’est pas sortie à l’eau et préféré profiter de la plage et de l’hôtel

 

Samedi 16 novembre 2013

Une autre journée avec un drapeau rouge, beaucoup de vagues et de forts courants. On pensait faire une première randonnée palmée en avant-midi, mais les vagues se sont amplifiées et l’on a décidé d’attendre en après midi. On a profité du site et après un bon dîner, on est allé attendre Manon et Yves à la réception de l’hôtel. Ils sont arrivés en début d’après-midi dans une camionnette, accompagnés de Sylvie et Joël qu’on rencontrait pour la première fois. Ils n’avaient pas encore mangé, on c’est donc donné rendez-vous sur la plage un peu plus tard.

Malgré les vagues et le courant, on a décidé de sortir pour une première randonnée palmée en se limitant strictement au côté droit de la piscine, afin d’éviter la section du centre qui présente une ouverture vers le large dans le récif et où le courant d’arrachement est très fort; c’est le genre d’endroit où l’on peut facilement se faire expulser vers le large et avoir beaucoup de difficulté à revenir vers la rive. De toute façon, notre petite randonnée a été de courte durée, car le maître nageur (lifeguard) nous sifflait après pour que l’on revienne sur la rive et sortir de l’eau; il n’a pas semblé apprécier notre témérité. On n’en a pas fait de cas, car de toute façon, les vagues et le courant étaient très forts, l’eau était brouillée et l’on commençait déjà à être fatigués

J’avais donné rendez-vous officiellement à tout le monde au bar de la réception à 18h00 afin de faire connaissance et expliquer un peu comment on entrevoyait la semaine. Je crois que tout le monde était un peu nerveux pour cette première rencontre, mais finalement tout s’est très bien passé et tout le monde était très dynamique, sympathique et surtout passionné de la plongée en apnée. Nous étions donc 10 au total, soit cinq couples. On est sortis de la réception pour aller s’installer dans un coin plus confortable un peu plus retiré où l’on pourrait discuter librement et tout le monde ensemble. On a jasé ensemble assez longuement et on est finalement tous allé souper ensemble, mais on a dû s’installer sur des tables séparées à cause de notre arrivée un peu tardive à la salle à manger et l’hôtel ne permet pas de déplacer les tables pour former des groupes avant 20h30. Nous étions tous près les uns des autres et on a quand même pu continuer à jaser ensemble. Je n’ai aucune photo de cette première rencontre, car j’avais oublié mon appareil dans la chambre, probablement à cause de la nervosité.

 Dimanche le 17 novembre 2013

Aujourd’hui, c’est notre première journée avec un drapeau jaune. On décide de faire une sortie tout en restant à l’intérieur du récif, car le courant est tout de même assez fort et parfois de très bonnes vagues se lèvent. On est parti à contre-courant pour ensuite se laisser dériver vers l’intérieur de la piscine et longer le récif extérieur près des vagues, mais au moment de traverser l’ouverture vers le large, les vagues se sont levées et nous avons dû faire face à un très fort courant d’arrachement. La façon dont est fait le récif à cet endroit, si on s’aventure une peu dans l’ouverture et qu’on se fait prendre par le courant sortant, on ne peut pas nager vers la gauche ou la droite; on doit absolument nager à contre-courant pour une dizaine de mètres et ensuite s’éloigner du courant. Après s’être débattues contre le courant, plusieurs d’entre nous étaient déjà fatiguées, on a donc décidé de retourner tranquillement vers la rive en explorant les endroits moins profonds et avec moins de vagues. L’eau était assez brouillée et je n’ai pris aucune photo lors de cette sortie.

Après quelques bonnes bières, on est allé dîner ensemble au Rancon de la plage.

Après un bon repas, on s’est reposé un peu et en fin d’après-midi, on est allé faire une promenade sur la plage et l’on en a profité pour implorer le dieu de plongée pour qu’il fasse cesser les vagues. La journée c’est terminé comme à l’habitude sur le bord de la piscine

 

En soirée, on s’est tous retrouvés à la salle à manger et l’on put s’asseoir tout le monde à la même table

Lundi le 18 novembre 2013

Enfin une journée de mer calme! On commence la journée par un peu d’exercices en allant gravir la montagne avec le groupe. Il s’agit d’un rituel proposé par un des G.O. de l’hôtel qui depuis des années, propose trois fois par semaine d’aller gravir la montagne pour se rendre au point d’observation d’où proviennent la plupart des belles photos de Jibacoa. Par la suite on revient par un sentier qui nous fait passer par des fermes d’habitants de la région; on y découvre toutes sortes d’animaux et l’on peut parler avec les habitants qui nous offrent de la canne à sucre. L’excursion se termine en revenant par la route et prend au total environ une heure.

La mer calme nous a permis d’effectuer deux belles plongées d’une durée d’environ une heure chacune. L’eau était assez claire en tenant compte des vagues des jours précédents. Comme toujours, ce qui est impressionnant à Jibacoa, c’est le récif, car il n’y a pas beaucoup de poissons, sauf à quelques endroits assez précis. Je ne sais pas si c’est parce que c’était la première plongée ou à cause de la bière, mais Sylvie voyait des points bleus partout dans l’eau; remarquez qu’elle a dit aussi avoir vue une pieuvre, mais à ce jour on n’a eu aucune photo à l’appui. Pour ma part, j’ai vu quelques bancs de Doris et une belle grosse sole (plie) qui nageait à quelques centimètres du fond; j’ai trouvé ça un peu bizarre puisque normalement ce type de poisson nage directement sur le sable ou le récif au fond. Peut-être que c’est mon ignorance, à vous de me le dire.

 Mardi 19 novembre 2013

Aujourd’hui, la mer est très calme, l’eau est claire, la journée s’annonce parfaite pour des passionnés de plongée en apnée. Dans le but de se tenir en forme, on décide Sylvie, Jean et moi même (Patrick) de remonter la montagne et redescendre par le même chemin sans faire le grand tour ce qui prend environ 30 minutes. Par contre une fois rendu au sommet, on a décidé de retourner au point de vue pour que Sylvie et Jean puissent prendre de nouvelles photos.

De retour sur la plage, c’est tout le groupe qui décide d’aller faire une randonnée palmée. Nous serons les dix ensemble pour la première fois. Nous sommes partis explorer le récif à gauche de la piscine et qui mène au large. Selon moi, c’est l’endroit où le récif est le plus beau; on peut se laisser dériver au-dessus où les coraux sont à moins d’un mètre de la surface. Si l’on se rapproche du bord, le récif peut chuter de 8 à 15 mètres de profondeur, c’est assez impressionnant. On appelle cet endroit le plateau, car il est immense et presque plat. Par contre, ne vous aventurez pas à cet endroit s’il y a des vagues, car il y a un haut risque de blessure. Si vous n’êtes pas à l’aise dans les endroits vraiment peu profonds avec les coraux très proches de vous, restez plutôt sur le bord du récif. C’est justement sur le plateau que l’on peut retrouver les deux canons. Nous avons contourné complètement le plateau pour nous retrouver dans un endroit magnifique que j’appelle le jardin d’Acropola Cervicolis. Cet endroit est moins profond, mais d’une très grande beauté. L’Acropola Cervicolis est en voie d’extinction dans les Caraïbes et Jibacoa en possède un des plus gros et plus beaux.

Il faut faire attention à cet endroit de ne pas se faire prendre dans une cuvette ou une impasse à cause des vagues. Il n’y a pas beaucoup d’ouvertures qui mènent au rivage à partir de cet endroit et il faut être patient, habile et habitué en eau peu profonde. J’ai demandé aux membres du groupe s’ils préféraient continuer sur cette route, mais la plupart ont opté pour revenir par le même chemin et éviter les endroits peu profonds. Le spectacle est magnifique, peu importe le chemin emprunté pour revenir à la rive. Sur le chemin du retour, j’ai croisé un des deux canons (le plus gros) et aussi une des deux ancres (la plus petite).

 

Cette randonnée palmée a duré environ deux heures. Au retour, nous avons dîné tous ensemble, jaser un peu sur la plage et certain en ont profité pour s’offrir un petit repos bien mérité

Nous avons tenté une plongée de nuit avec Manon et Yves. Vers 18 h 30 il fait déjà sombre sur la plage et à 19 h il fait noir et croyez-moi, il fait vraiment noir; il n’y a pratiquement aucune pollution lumineuse donc, lorsque les lampes sont éteintes, on réussit à peine à voir nos mains. On avait vérifié au préalable dans le jour pour trouver le meilleur endroit propice à une plongée de nuit et cet endroit se situe directement en face de la petite hutte où se donnent les massages sur la plage. À cet endroit, il y a un petit récif tout près et il n’y a pas d’herbier où les créatures peuvent se cacher. En entrant à l’eau, juste avant de traverser le récif, j’aperçois un long mille-pattes noir de type Géophile qui cherche à se cacher sous le récif. De l’autre côté, pendant que je scrutais le bord du récif, je suis tombé face à face avec deux grosses langoustes; du moins, elles me semblaient très grosses vue de si près, j’ai été surpris et j’ai eu un mouvement de recul. Le reste de la plongée nous a permis de voir quelques petites raies et un beau gros poisson-scorpion stationné en plein centre de nulle part comme ça. Habituellement, ils se cachent et se camouflent très bien dans le récif. On est allé un peu au large pour environ une quarantaine de mètres, mais avec les herbiers de posidonies qui sont dominants près la rive, c’est plus difficile de se fixer des points de repère et de s’orienter. On a donc décidé de revenir vers la rive et sortir après environ 1 heure de plongée. L’eau était très chaude, nos lampes ont très bien fonctionné et elles sont faciles à manipuler, mais ce qu’on a apprécié le plus, ce sont nos wetsuits longs qui offrent un réel sentiment de sécurité. Je le suggère à tout le monde qui désire faire de la plongée en apnée de nuit. Je n’avais pas ma caméra avec moi, donc aucune photo de cette plongée de nuit. Par contre, Manon et Yves ont eu la gentillesse de partager quelques photos avec nous. Une chose importante à mentionner, bien que nous étions trois jours après la pleine lune et que nous avons été à l’eau de 30 à 90 minutes après le coucher du soleil, on n’a vu aucun phénomène de bioluminescence ni aucun string on pearls. Il faisait pourtant très noir et tout était propice, mais rien ne s’est produit.

La soirée s’est soldée avec un bon souper en groupe, qui pour notre part s’est terminé assez tôt vu la fatigue accumulée de la journée. Disons que notre petite plongée de nuit nous a vidées de la seule énergie qui nous restait; lors d’une plongée de nuit, on fonctionne avec l’adrénaline à plein régime et l’on se fatigue plus rapidement. On est allé se coucher en espérant une journée tout aussi belle pour notre excursion à Playa Coral et Varadero le lendemain.

Mercredi 20 novembre 2013

Aujourd’hui est une journée d’excursion à Playa Coral et Varadero avec Sylvie, Joël, Sylvie (ma tante) et Jean. Les deux autres couples ont décidé de rester à l’hôtel pour profiter de la journée calme sur le récif de Jibacoa.

Premier arrêt à Playa Coral. L’endroit est habituellement assez facile à trouver, mais on a toujours un petit doute lorsqu’on est sur cette petite route qui est assez éloignée de la route principale. Même notre chauffeur n’était pas tout à fait certain d’être au bon endroit, mais finalement on a tous reconnu le grand stationnement et l’édifice en semi-démolition qui indique Playa Coral.

C’est endroit est superbe pour faire de la randonnée palmée et d’ailleurs plusieurs écoles locales viennent avec les étudiants pour leurs enseigner sur la vie et les fonds marins. L’entrée à l’eau est très facile grâce à une petite pente en sable et aussitôt à l’eau, on constate que l’on est sur un plateau; tous les coraux sont près de la surface, mais c’est très facile de circuler sans rien toucher. Il y a beaucoup de couleurs comme le vert, le jaune et l’orangé et certains endroits ressemblent à des champs de brocolis. En s’éloignant de la rive, le récif demeure peu profond jusqu’à environ 100 mètres du bord et puis le récif plonge à environ cinq mètres de profondeur vers un fond de sable. À partir de ce point, vous pouvez palmer vers la droite ou la gauche en vous laissant flotter au-dessus du récif et en explorant les crevasses. Nous avons débuté en allant vers la droite et à quelques centaines de mètres nous avons rencontré un banc de petites méduses qui n’étaient pas urticantes. Il y en avait vraiment beaucoup et ce n’était pas très plaisant, ça ressemblait à une soupe aux méduses. On a donc rebroussé chemin pour aller explorer le récif vers la gauche. Nous sommes restés à Playa Coral environ 1 h 30 incluant le temps de prendre quelques photos pour ensuite reprendre la route pour aller manger et profiter de la plage à Varadero

Notre chauffeur nous a conduits vers un petit restaurant-bar directement sur la plage de Varadero et qui s’appelle le Barracuda (classé 7e sur 70 par Trip Advisor) et qui se situe au coin de la Cale 58. On ne voit pas le restaurant de la route, mais on entre dans le stationnement et on arrive comme par la porte arrière. Ce restaurant était une suggestion de notre chauffeur et l’endroit est absolument superbe; la terrasse qui donne directement sur la plage avec une vue superbe. La nourriture est excellente et on y trouve de tout allant du poulet, porc et poisson à des prix variants de 4,95 à 20,00 CUC. Le service était parfait, l’endroit était très propre et l’on a très bien mangé. Comme il est de coutume lors de ce type de voyage, nous avons payé le repas du chauffeur en partageant la note.

On a ensuite profité de la mer bleue cristalline pour environ 1 h 15. On c’est laissé flotter, on a relaxé, on a bien ri et surtout discuté de projets dont je vous ferai part dans un prochain article. Après s’être séché un peu, on est allé faire la tournée des petits marchés locaux à distance de marche du restaurant. J’aime beaucoup la ville de Varadero qui est très vivante, où l’on peut trouver de tout et qui est surtout très sécuritaire. Les gens sont accueillants et pas agressants. Après notre petite session de magasinage qui a duré environ 1 h 30. Sur le chemin du retour, il y a l’incontournable arrêt au pont de Bacunayagua qui surplombe la vallée de Yumuri. Ce pont a une longueur de 315 mètres et une hauteur de 100 mètres; c’est le plus haut pont de Cuba. Stationnez-vous au site touristique en haut de colline et qui surplombe la vallée pour avoir une vue exceptionnelle. Profitez-en pour goûter le meilleur Pina Colada de Cuba; il coûte 1,95 CUC, mais croyez-moi, ça en vaut la peine et ce n’est pas que moi qui le dit. Vous ajoutez vous-même la quantité de rhum désiré alors pas de surprises.

J’aimerais remercier et aussi fortement recommander notre chauffeur qui a été d’une politesse et d’une discrétion exemplaire toute la journée. Il nous a été référé par Sarah de l’hôtel Breezes et on tenait à avoir quelqu’un d’une agence reconnue pour éviter toutes formes de surprises désagréables. Nous étions six personnes lors de cette excursion, mais nous avons loué un minibus pour huit personnes, incluant les services du chauffeur pour toute la journée pour seulement 25 CUC par personne. On pouvait aller on l’on voulait et rester aussi longtemps qu’on le désirait. Il ne fait pas seulement des groupes il peut aussi s’occuper de transport personnel. Si vous avez besoin de ses services, vous pouvez en faire la demande par Sarah de l’hôtel ou vous pouvez le rejoindre directement par téléphone sur place. Voici les informations de sa carte d’affaires :

Pablo Gil Calzadilla
Chofer profesional

Telf. Agencia : 796 39 39, 796 66 66
Celular : 05 264 5689
Telf. Particular : 768 1190

Jeudi le 21 novembre 2013

Encore une fois dans le but de se tenir en forme, on est remonté à la montagne et cette fois Joël s’est joint à nous. Aujourd’hui, la mer est moins calme et les vagues sont plus fortes à certains endroits sur le récif, mais l’eau semble toujours assez claire. Yves nous mentionne que lors de notre absence de la journée précédente (excursion à Varadero), il est allé explorer avec Manon le récif à droite de la piscine et que c’était vraiment très beau. Effectivement, nous avons toujours tendance à entrer directement dans la piscine pour nous diriger vers le récif au large et ce secteur du récif est souvent négligé. Peut-être aussi parce que cette partie semble moins attrayante vue de la plage. On décide donc de repartir encore les dix ensemble pour aller explorer le récif à droite. Une fois à l’eau on constate que le courant est tout de même assez fort et une fois rendu sur le récif, les vagues sont trop fortes pour pouvoir apprécier pleinement l’environnement. On rebrousse donc chemin et deux personnes décident de quitter le groupe.

Le reste du groupe s’est dirigé vers la piscine où l’on explorait tranquillement le récif extérieur en se dirigeant vers l’ouverture vers la mer extérieure. À cet endroit, sans trop savoir pourquoi ni comment, le groupe s’est séparé en deux; une partie a continué à l’intérieur de la piscine et moi accompagné des autres sommes sorties de la piscine tout en gardant un œil sur les vagues qui peuvent se lever et devenir très grosses à cet endroit. Chaque groupe est resté environ cinq minutes dans sa position en pensant que l’autre groupe viendrait le rejoindre, mais je tenais à passer par l’extérieur du récif, car un peu plus loin il y a un endroit qu’on appelle la corne d’abondance à cause de la quantité de poissons présents. En fait, je crois que c’est l’endroit avec le plus de poissons à Jibacoa. J’ai fait des signes à l’autre groupe qui est finalement venu nous rejoindre et nous passés par l’extérieur du récif. Un peu dépassé la corne d’abondance et en direction vers la plage, on peut aussi croiser la deuxième ancre qui est plus difficile à voir, mais aussi plus grosse que la première. Si vous lisez nos articles précédents sur Jibacoa, je peux vous confirmer que l’ancre est à exactement 24 pieds de profondeur.

À ce point, quatre autres personnes quittent le groupe pour retourner sur la rive; le courant est tout de même assez fort et les vagues aussi, mais, Marie-Josée, Sylvie et moi décidons de continuer vers le plateau et notre but est de le contourner et revenir au rivage en passant par l’endroit le moins profond du récif juste passé le jardin d’acropora cervicornis. Je constate en me dirigeant vers le bout du plateau que peu importe la direction où l’on va (vers le large ou vers le rivage), les vagues nous poussent par le côté et d’un certain angle qui rend la randonnée palmée très difficile et d’ailleurs, une fois rendu au bout, les vagues sont assez grosses pour nous faire changer d’idée et revenir par le même chemin. En me retournant, j’ai eu la chance de voir deux belles bourses écriture qui se régalaient sur un morceau de corail; vous pouvez constater dans cette petite vidéo que les vagues me font valser.

Le retour vers le rivage a été assez long et un peu plus pénible que prévu. Les vagues et courant s’amplifiait et plus l’on s’approchait du rivage et plus l’eau était brouillée, à un point tel que l’on c’est fait prendre dans une cuvette (impasse dans le récif) et l’on a du palmer à nouveau vers le large pour sortir de la cuvette, contourner le récif et retourner au rivage. Malgré la fatigue, ça été une randonnée exceptionnelle qui durée plus de deux heures. Comme d’habitude, la journée c’est terminé à la piscine avec de bonnes discussions et des fous rires.

Tout le groupe de dix personnes sommes allé manger à l’excellent restaurant à la carte le Martino’s que Sarah nous avait réservé. La table était très belle, le service excellent, nous avons très bien mangé, eu beaucoup de plaisirs et aussi plusieurs fous rires. La soirée c’est terminé au bar climatisé du 2e étage où ils font les meilleurs cafés espagnols. C’est un spectacle à voir quand ils préparent des cafés.

Vendredi le 22 novembre 2013

Dernière journée à Jibacoa. Tout le monde est un peu fatigué, mais malgré cela, quelques personnes sont retournées à la montagne pour faire de l’exercice. Pour ma part, aujourd’hui  je suis resté tranquille sur la plage à relaxer. La mer ressemble aujourd’hui à nos premières journées; beaucoup de vagues, forts courants et l’eau est très floue. Manon et Yves ont tenté une sortie, mais ce n’était pas très plaisant. Sylvie a fait une sortie en solo vers 15 h pour environ 45 minutes où elle mentionne avoir croisé un banc de petits barracudas d’une longueur d’environ 12 à 18 pouces. Ils étaient environ une quarantaine. Mis à part ces trois téméraires, personne d’autre n’est sorti faire de la randonnée palmée cette journée. On a terminé la journée sur le bord de la piscine à se remémorer les beaux moments de la semaine et avec un brin de nostalgie en sachant que ce merveilleux voyage arrivait à sa fin.

Pour le dernier souper ensemble, nous avions réservé au restaurant à la carte La Tarverna. Nous avons très bien mangé (mieux que chez Martino’s selon moi) et surtout, nous avons eu beaucoup de plaisir à chanter et danser. Il y avait au restaurant une chanteuse et un musicien qui ont mis une ambiance extraordinaire en faisant embarquer tout le monde dans le monde musical. On a même découvert qu’on avait une chanteuse parmi nous (bravo Micheline).

 

 Conclusion

Avant de terminer, j’aimerais mentionner que j’écrirai un autre petit article concernant mon évaluation de l’hôtel Breezes Jibacoa au cours des prochaines semaines. Je mettrai aussi en ligne les articles, lettres et commentaires que les membres du groupe m’ont écrits au retour du voyage.

C’est avec le cœur gros et beaucoup de nostalgie que je termine cet article, en me remémorant tous les souvenirs d’une semaine merveilleuse passée en compagnie de passionnés de plongée en apnée comme nous. Ce fut une expérience enrichissante qui nous a donné la chance de rencontrer des personnes merveilleuses et constater à quel point l’être humain peut être compatible sur bien des points de vue. Toute la semaine et toute cette expérience a été bien au-delà de toutes nos attentes et pour cela, je remercie sincèrement chacun d’entre vous qui avez bien voulu vous joindre à notre petit groupe de passionnés. Je sais que pour plusieurs d’entre vous, le fait de vous joindre comme ça à un groupe d’inconnus et d’investir vos précieuses vacances durement gagnées dans un tel périple représentait un énorme risque et pour cela, je vous dis bravo et encore une fois merci, c’est grâce à vous si ce voyage a été un tel succès.

À la prochaine fois

 

Roatan – Lundi le 2010-02-01

Aujourd’hui on se lève très tôt car c’est la dernière journée ou toute l’équipe de plongéeenapnée.com sera rassemblée. Diane, François, Sandra et Serge nous quitte après une semaine merveilleuse de plongée, bonne nourriture, bonnes discussions et fous rires.

6H30 le réveil sonne, on regarde à l’extérieur, le temps est très gris et il vient tout juste d’arrêter de pleuvoir. À 7H00 nous sommes en direction de l’hotel Henry Morgan pour le petit déjeuner et quelle surprise, François et Diane sont déjà sur place (ils ont l’habitude d’être un peu en retard). Durant le repas, il se remet à pleuvoir assez fort et Marie-Josée (alias Pouxie) décide de laisser tomber la plongée pour ce matin et de retourner se reposer un peu à la chambre. Nous retournerons voir nos amis sur leur départ vers 11H00. Pour ma part, incapable de dormir, je regarde des photos, j’écris cet article et je révise tout ce que j’ai écris depuis le début du voyage.

On se présente à l’accueil de du Henry Morgan vers 11H15 pour dire au revoir à nos amis qui quittent pour le Québec. Ils auront droit à une escale à Ottawa à leur retour ce qui ajoutera encore une fois un 2H00 au vol de retour. Les compagnies aériennes ne devraient pas avoir le droit de prendre en otage ainsi plus de 180 passagers afin de satisfaire une dizaine d’autres passagers. Un simple vol de 4H00 tourne en cauchemar de 6 à 7 heures. C’est moins long de prendre l’avion et se rendre à Charles de Gaule. Ils pourraient faire transporter les passagers d’Ottawa par autobus ou encore mieux s’arranger pour que les gens d’Ottawa subissent l’escale et non les 180 autres passagers.

Ceci dit, le soleil était de retour et nous avons droit à un ciel bleu sans nuages. On s’installe pour relaxer un peu mais la mer est tellement calme qu’on décide d’aller faire une petite plongée d’après midi. L’eau était claire comme jamais et nous avons eu droit à une belle démonstration de dégustation de corail par deux bourses écriture; un spectacle fascinant et d’une élégance rare. La chance que nous avons eu de voir deux spécimen d’une telle grosseur en même temps en train de se délecter sur le même bout de corail. Nous sommes restés immobiles au dessus d’eux pendant plus de 5 minutes.

Notre petite plongée à été d’une durée d’environ 1 heure et nous sommes tranquillement retournés à nos chaises sur la plage pour profiter des derniers rayons de soleil pour se réchauffer le corps.

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