Pour ceux qui se demandent où est passée la douzième journée, c’est tout simplement que nous sommes restés à la plage privée à l’abri des vagues et du vent qui nous décoiffait à 50 kmh.

Donc, dernière journée complète sur l’île de Curaçao, car on doit quitter l’appartement demain matin à 11h. Sylvie et Jean ont décidé de passer la journée à la plage tandis que Marie-Josée et moi avons décidé d’aller faire une dernière randonnée palmée à Porto Marie. L’endroit n’est pas exceptionnel, mais on sera à l’abri des vagues et pour la côte ouest de l’île, Porto Marie demeure quand même le plus beau, des moins beaux sites. En route on a fait un court arrêt dans une Salina pour aller prendre quelques photos des flamants roses

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On a fait une randonnée d’environ une heure et malgré la protection de la baie, plus ont s’éloignait vers la pointe, la mer se gonflait beaucoup et nous faisait voyager. Il fallait donc se tenir à distance des parois pour éviter de se blesser.

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Après notre randonnée, on est allé visiter une plage voisine qu’on n’avait pas encore eu la chance de voir. Il s’agit de Playa Daai Booi (oui c’est vraiment comme ça que sa s’écrit). C’est une petite plage située dans une baie à l’est de Porto Marie. L’endroit semble tranquille, mais la baie n’est pas très grande, donc ma première impression est qu’il n’y a sûrement pas grand-chose à explorer sous la surface de l’eau ici, mais,c’est seulement de retour à l’appartement et en lisant le guide de snorkeling que j’ai découvert que l’endroit est évalué à trois étoiles sur cinq, en comparaison à Porto Marie qui est juste à côté et n’a qu’une seule étoile sur cinq. On ne saura probablement jamais à quoi ressemble cette baie, car nous ne reviendrons pas à Curaçao.

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Comme j’ai mentionné dans un article précédent, ce voyage a été une suite de mésaventures et le reste du voyage n’en fait pas exception :

À notre retour, on est allé rejoindre Sylvie et Jean qui était à la plage privée. En arrivant, on constate que Sylvie ne va pas bien du tout ; elle a des douleurs intenses qui semblent être dans la région de la poitrine. On laisse filer le temps un peu pour voir si les douleurs vont passer, mais on contraire ça semble s’intensifier. Donc vers 15h30, on appelle un médecin local après avoir obtenu le numéro par la gestionnaire des appartements et on demande à la rencontrer en urgence dès que possible. Elle nous avise qu’elle ferme son bureau vers 16h00 et qu’elle peut nous recevoir dès qu’on arrive. Par chance le bureau est à environ 4 km de notre appartement.

Arrivée chez le médecin, elle constate qu’il s’agit d’un problème qu’elle ne peut diagnostiquer sur place avec son équipement et elle suggère fortement à Sylvie de se diriger à l’hôpital. Donc quelques minutes plus tard, Sylvie quittait le bureau du médecin en ambulance pour se rendre à l’hôpital.

Je vous rappelle qu’on doit quitter l’appartement à 11h00 le lendemain et les valises de Sylvie et Jean ne sont pas encore bouclées. C’est d’ailleurs ce que nous avons tous répété à maintes reprises à tout le monde à l’hôpital, ce qui a probablement poussé les médecins a tout simplement drogué Sylvie pour qu’elle ne ressente plus de douleur afin qu’elle quitte l’hôpital et puisse prendre l’avion le lendemain. Donc à 21h on nous appelait au cellulaire pour aller chercher Sylvie, elle avait son congé de l’hôpital.

Et ce qui devait arriver arriva, le lendemain matin, les antidouleurs ne faisant plus effet, Sylvie  ressent encore des douleurs intenses au niveau de l’abdomen. Marie-Josée a eu la brillante idée de téléphoner le médecin rencontré la veille et lui demander de nous prescrire des antidouleurs puissants afin que Sylvie puisse prendre l’avion et revenir au Québec. Une heure plus tard, Jean et moi revenions de la pharmacie avec les antidouleurs qu’on a donné à Sylvie.

Je passe beaucoup de détails qui ne sont pas nécessaires, mais je vous raconte toute cette aventure parce qu’il est important de comprendre qu’il peut arriver des problèmes et des imprévus en voyage. L’important est toujours de rester calme et essayer de trouver une solution logique. Le cas de Sylvie n’était pas banal puisqu’elle a été en convalescence pendant plus de deux mois à son retour et elle a dû subir une intervention chirurgicale.

Est-ce que nous avons bien réagi? Est-ce que nous avons pris les bonnes décisions? On se questionne encore à ce sujet.  L’important est que Sylvie va bien aujourd’hui et qu’elle a complètement récupéré. Elle repart d’ailleurs en voyage au début de l’année 2017

Voilà qui met fin à un voyage rempli de mésaventures, mais combien enrichissant. C’est toujours au retour d’un voyage pendant que j’écris les articles et que je dois repasser toutes les photos que je suis pris de nostalgie. Nous avons fait un très beau voyage malgré le fait que la plongée en apnée n’était pas hauteur de nos attentes. On a passé deux semaines incroyables avec nos amis et on a tissé des liens qui vont nous durer toute la vie.

Merci tout le monde