Dernière journée en Jamaïque et pour clore cette belle aventure, on a décidé de s’offrir une randonnée palmée extrème en palmant jusqu’à l’hôtel le Rockhouse et revenir au Samsara. En route on compte visiter un petit récif dont le capitaine Roger nous a indiqué l’emplacement la journée précédente. Celui-ci semblait très beau et assez gros pour y passer un peu de temps. Il y a aussi plusieurs grottes et petites baies à explorer au cours du trajet.

Donc à l’eau vers 10h, on se dirige tout doucement vers le Rockhouse hôtel en explorant chaque petit recoin de la falaise. Un peu dépasser l’hôtel Xtabi, il y a une petite maison isolée sur le dessus de la falaise et selon mon souvenir, le toit était de couleur verte. C’est à cet endroit que l’on doit se diriger vers le large pour aller à la rencontre du petit récif. On est tout de même sorti assez loin au large et nous avons en effet croisé un très petit récif qui avait beaucoup de vie et de couleur, mais il nous semblait beaucoup plus petit que lorsqu’on l’avait aperçu depuis le bateau du capitaine Roger. Par contre, les bateaux à fond de verre font souvent un effet de loupe et peut-être que le récif est plus petit que ce que nous avions cru voir. On était perplexe et pas certains d’avoir exploré le bon endroit. Mais en regardant au loin, on pouvait apercevoir l’hôtel le Rockhouse et le bateau Sun Baby Boat du capitaine Roger était ancré juste devant. On a décidé de continuer vers le Rockhouse et que s’il était toujours ancré devant l’hôtel à notre arrivée, on lui demanderait de nous amener directement sur le récif. De cette façon on sera certain de l’endroit. Il restait tout de même une bonne distance pour se rendre depuis le petit récif (environ 750 mètres) et tout au long du trajet, on fixait le bateau pour s’assurer qu’il restait ancré.

     

Une fois arrivé au bateau, le capitaine Roger était absent mais son assistant qui nous connais bien était présent. Nous lui avons demandé s’il pouvait venir nous déposer directement sur le récif suggéré par le capitaine lors de la dernière excursion. Il savait exactement de quel récif il s’agissait et nous a demandé de monter à bord. Il est venu nous déposer exactement sur le même récif que nous avions déjà exploré et qu’on trouvait petit. On a donc prit la peine de l’explorer un peu plus à fond pour constater que ce récif est en pleine santé avec beaucoup de poissons. Nous y avons passé environ 20 minutes pour ensuite nous diriger à nouveau (pour une 2e fois) vers le Rockhouse hôtel. En quittant le large et en arrivant près de la falaise, nous avons fait la rencontre d’une superbe raie aigle qui nous a offert un beau spectacle ; elle a tournée autour de nous à quelques reprises en se laissant glisser tout doucement au travers cette mer limpide. Elle était de bonne dimension et on a pu s’en approcher pour prendre une très belle vidéo. Remarquez le petit remora qui la suit constamment, il viendra nous rendre visite seul un peu plus tard lors du retour vers le Samsara.

      

Après avoir exploré le récif, on se dirige donc encore une fois vers le Rockhouse qui est environ à 750 mètres. Il y a plusieurs grottes et l’eau est beaucoup plus claire que lors de notre première visite sur ce site. Par contre, le spectacle sous-marin demeure des falaises et loin des récifs auxquels nous sommes habitués. On fait tout de même le tour du site avant de se diriger à nouveau vers le Samsara qui est à quelques kilomètres.
     
Sur le chemin du retour, on a croisé un petit remora qui cherchait a se coller contre nous. Ces petits poissons sont très insistants et c’est assez difficile de s’en défaire. Quand on est à la verticale d’ans l’eau, il tourne autour de nous, mais aussitôt qu’on se met à l’horizontale pour essayer de palmer, il s’approche pour essayer de se coller à nous. Il s’est collé à deux reprises sur ma cuisse droite. Les remoras sont inoffensifs mis à part le fait qu’ils sont des profiteurs qui aiment se coller à des hôtes pour se laisser traîner. Ils ne laissent pas de traces sur votre peau s’ils viennent s’y coller. Ils n’utilisent pas la succion mais plutôt un mécanisme complexe qui comprend une structure modifiée d’aileron ; des pointes (appelées spinelles) qui génèrent des frictions pour adhérer à l’hôte. Ça nous a pris environ 5 minutes pour le décourager pour qu’il passe à autre chose et nous quitte. Cinq minutes ne semble pas très long, mais quand vous êtes dans l’eau à essayer d’éloigner un poisson, tout devient relatif.
 

Cette excursion nous aura prit 2 heures et 56 minutes à l’eau (c’est un nouveau record de temps passé à l’eau en une seule sortie pour nous) et nous avons parcouru plus de 4 km au total.

          

Merci à tous nos lecteurs et les gens qui nous suivent.